New York s'invite a LIMOGES

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NEW YORK – NEW YORK

Une exposition ambitieuse qui nous emmène à la découverte de cette ville à nulle autre comparable.

 Comme un phare, la Statue de la Liberté, oeuvre de Bartholdi, cadeau de la France aux Etats-Unis d’Amérique, accueille le visiteur. Cette statue que les immigrants cherchaient du regard lorsqu’ils approchaient les côtes du nouveau monde et les promesses d’une nouvelle vie.       

Une reconstitution d’une salle d’Ellis Island, ensuite, où s’effectuait le débarquement sous le contrôle des services d’immigration.
On rejoignait alors le plus souvent sa communauté qui marquait la ville de son empreinte par autant de quartiers qui deviendront emblématiques de « bigapple », la grande pomme qu’on s’apprêtait à croquer. 


De ces quartiers, le plus célèbre sans aucun doute est LittleItaly : l’exposition présente la reconstitution de Mulberrystreet, épicentre de la diaspora italienne à New York : façades néo victoriennes, façades de brique avec les fameux escaliers de secours, barber shop, épicerie… Tous les objets présentés, du fauteuil de barbier aux boîtes de conserves sont d’époque, glanées dans les brocantes et magasins d’antiquités de New York et d’autres villes et états des Etats-Unis pour les besoins de l’exposition.

Wall street, ensuite, place financière ébranlée par la crise de 1929 qui précipita l’Amérique dans la grande dépression, avec une présentation de documents d’époque.

Mais New York, en dépit de la grande crise, amorçait son élan vertical pour offrir un paysage urbain d’un nouveau genre. On élevait Manhattan.


Au sein de l’exposition, les gratte-ciel les plus emblématiques, du Flat iron building à l’Empire State ou le Chrysler building, sont présentés sous la forme de grands panoramiques. Mais aussi, ces objets rares et précieux comme cette boîte à outils de maître-charpentier qui oeuvra à la construction de ces monuments d’un nouveau genre. Mais aussi, authentiques fenêtres du Flat iron, projecteurs géants, pièces en bronze aux armoiries de la ville… Autant d’objets fortement évocateurs, qui font la richesse de la présentation.

Alors, dans les années 30, on part « voir » New York, à bord de luxueux paquebots, tel le Normandie, fleuron de la Compagnie Générale Transatlantique, ou du dirigeable Hindenburg. Le premier sombrera dans le port de New York, victime d’un incendie durant la guerre, le second explosera lors de son arrivée à Lakehurst, non loin de New York, en 1937.


La ville, dans les années de la prohibition et longtemps encore après la seconde guerre mondiale, est en proie aux agissements de la mafia. Autour de la reconstitution du bureau du détective privé, armes des policiers et des gangsters, documents d’époque, permettent de revivre cette époque où Lucky Luciano contrôlait de vastes pans de l’économie de la ville de New York…

C’est aussi l’époque où apparaissent les héros qui, avant d’affronter plus tard d’autres ennemis, se mettaient en devoir de contrer la mainmise de la mafia sur Gotham, autre nom de la ville immortalisé par l’un de ces super-héros, Batman. Une exposition consacrée aux comics, avec certains ouvrages présentés qui sont aujourd’hui de véritables collectors !


Arrivent les années 50, qui voit l’Amérique triomphante en toutes choses. On découvre tout un quartier reconstitué, avec la boutique d’électroménager, la boutique de mode, le garage Texaco, l’agence de voyages de la Pan Am! Et un véhicule emblématique, cette Chrysler new-yorker, très rare car produite en 1947 à 9000 exemplaires seulement. 

L’Amérique victorieuse, qui voit sur Broadway les défilés se succéder, au beau milieu des théâtres dont on trouve, dans l’exposition, un décor reconstitué. A l’affiche ce soir, Marilyn Monroe… Ici encore, tous les objets qui servent à la reconstitution de cette époque sont authentiques : projecteurs de cinéma, boîtes de pop-corn de 1942 et tous ces autres objets de consommation courante qui font irruption dans le quotidien des américains, bientôt des européens.

Dans cette Amérique conquérante, New York s’impose comme une capitale intellectuelle et des arts. Ses grands musées certes mais aussi, dans le quartier de Greenwich village, de nouveaux courants vont donner une identité nouvelle à la ville : pop art, beatniks, hippies. La musique aussi, nourrie de toutes les influences dont la ville est riche… C’est à Woodstock, dans un champ non loin de New York qu’aura lieu le plus grand concert jamais organisé. Désorganisé pourrait-on dire ! Le monde va changer et New York y sera pour quelque chose.



 
Une ville en perpétuel mouvement, qui n’est pas facile à gérer. Ainsi, cette « crime scene », au sein de l’exposition, avec une voiture de police remarquablement restaurée, une Ford patrol de 1947, non loin d’un vrai « yellow cab », le non moins fameux taxi jaune, l’un des emblèmes de la ville qui ne dort jamais et où l’on circule principalement en métro ou bien à bord de l’un de ces taxis dont le compteur dépasse parfois les 700.000 miles !...

New York de la mode, avec la saga du magazine vogue. New York des séries américaines qui nous sont si familières et qu’on retrouve dans l’exposition avec Friends ou bien encore les Experts, ceux de Manhattan, bien sûr !

Et depuis les années 70 où le voyage s’est démocratisé, New York, épicentre d’un tourisme universel avec ses 60 millions de visiteurs par an. Venez découvrir Times square ! C’est ici, pendant la Foire et uniquement ici.


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